Ah, oui !
J'ai fini par le finir. Le lendemain de mon dernier post, comme prévu, mais je n'ai jamais posté. Puis je suis parti (avec mon amie) quelques jours, puis j'ai repris le travail, et j'ai oublié.
Bref ;
J'ai collé au plan initial (que j'avais en tête, puisque je n'ai fait aucun dessin), et j'ai commencé par faire mes jolies petites portes. Un coup de lime grossier pour faire passer les charnières, des poignées piquées sur un meuble trouvé sur le trottoir et un aimant bas de gamme pour chaque. Au final, ça tient pas bien, le tasseau qui reçoit les aimants tourne sur lui-même et les portes sont coupées trop justes - c'est chiant à fermer depuis que le bois a travaillé. En plus, ça s'ouvre à chaque dos d'âne. Beau boulot, 10/10.
Pour supporter la tête et caler ZE matelas qui est pile aux cotes (~120x170), j'ai ajouté deux planches (des chutes, en fait), fixées avec une charnière piano. J'ai ajouté des petits tasseaux pour que ladite charnière ne supporte pas le poids de deux humains seule. Quant à l'autre côté, il repose sur les ancrages de la banquette. Ca passe au poil j'ai eu du bol. C'est solide, ça bouge pas.
On aperçoit ici mon système de rideaux de type "cassos" : du tissu sombre, des tendeurs, des pinces à linge. C'est pas beau mais ça fait le taf.
Et maintenant, la configuration 5 places, dite "civile" (par moi). La tête de lit se replie pour laisser place à la banquette. C'est bien à plat, et ça n'empêche pas l'utilisation des ceintures, quoique toutefois il faudrait les protéger des éventuels frottements sur le bois. On peut aussi apprécier la qualité des découpes pas anticipées faites en catastrophe.
Et là vous vous dites : "tout doit se trimballer étant donné que le fond de la box est ouvert !". Et à moi de répondre : "Que nenni !".
En effet, banquette repliée, cet espace est comblé avec ZE grosse et vieille malle en bois qui rentre pile poil et qui fait office de cantine, de coffre, d'escalier pour grimper dans le machin et de siège pour s'asseoir.
Et quand la banquette est dépliée, c'est celle-ci qui fait office de fond et il suffit de la désenclencher pour avoir accès à la box depuis l'arrière. Pratique, et pas prévu. C'est beau la vie.
Au final, tout ça c'est pas mal. On l'a vécu quelques jours en bivouac, avec des coupures en camping pour prendre des douches. On y dort bien, bien placé sous un arbre on peut y dormir jusque 12h30.
Et c'est assez marrant de s'attirer la sympathie des Hollandais en T3.
Ici, dans un camp scout vide sous un hêtre de 35 mètres (à vue de pied). On aperçoit la fameuse malle. La photo a été prise peu de temps après l'abandon de l'idée de faire un extension en toile de tente à l'arrière.
Pour conclure, y'a plein de choses à optimiser, et je pense que cet hiver je vais tout péter et recommencer la même chose en mieux. Au moins en partie pour rentabiliser la scie-sauteuse à 11€.
En choisissant un autre matériau déjà, parce que le pin massif, c'est beau, ça sent bon, mais c'est grave lourd. Ajouté au fait que c'est à moitié en porte-à-faux et qu'on ne puisse pas dire que de base, l'engin tienne la route, passer les cols devient périlleux avec les kékés en Audi qui bourrent dans le rétro.
Et puis, en restant sur la même idée, c'est largement optimisable. Les trappes de visite des phares arrière peuvent accueillir des rangements, et y'a pas mal d'espaces à compartimenter - autour des espaces de roues, notamment.
Dans tous les cas je devrai refaire mon système de portes, et là j'envisage de me servir de l'asymétrie des portes AR ; la grande porte pour faire un gouffre à bazar, et la petite pour le vrai coin camping, avec des tiroirs et tout le tralala.
On verra, et peut-être que cette fois-ci je ferai un plan.